“Test, examen, affichage, note, classement” – ces mots ont tendance à rendre les mains d’un étudiant en médecine moites, sa bouche sèche, son cœur battant vite et son transit accéléré. Comme vous êtes étudiant en médecine, vous savez probablement que ce sont des signes d’anxiété ou ce qu’on appelle “l’anxiété du test”. Vous pouvez également ressentir des symptômes encore plus graves, tels que la perte du sommeil, le malaise et le doute de soi…Etc. Cette situation n’est pas idéale quand on se prépare à passer le résidanat ou le DEMS.
Même s’il est normal d’avoir l’anxiété du test (presque tout le monde l’éprouve à un moment donné), vous souhaitez certainement éviter qu’elle entrave vos capacités pendant que vous passez l’un des concours les plus importants de votre vie. Bien que ce ne soit pas possible d’éliminer totalement l’anxiété, mais il existe six façons de la minimiser quand vous préparez un concours ou un test. Allons les découvrir !
1. Simulez votre environnement d’examen
En faisant beaucoup de QCM de votre concours vous allez vous habituer aux types de questions posées. Vous pouvez aussi calculer le temps dont vous disposerez et sentir le stress que vous subirez. De cette façon, quand ce sera pour de vrai, vous serez moins nerveux, car c’est comme si vous l’aviez déjà fait auparavant !
Astuce: Siamois QCM collecte les questions du résidanat et vous permet de connaitre le temps que prenez pour répondre à chaque questions. Découvrez les sources des QCM disponibles : http://bit.ly/sourcesqcm
2. Seulement les ondes positives
Lorsque vous êtes dans une situation stressante, il est facile de laisser l’esprit se perdre et de penser à des scénarios “et si”. Dans ce cas là, essayez de bloquer les pensées négatives et restez concentré. Penser à des choses comme “j’ai étudié dur, je peux faire ça” ou “je vais faire de mon mieux” peut vous aider à rester calme et positif.
3. Apprenez et pratiquez des techniques de relaxation.
Si vous sentez votre anxiété monter, arrêtez-vous et prenez quelques respirations profondes. Cela peut prendre 10 à 20 secondes de votre temps. Néanmoins, cette technique vous aidera à vous concentrer et rester calme.
4. Réduisez le stress
Ne considérez pas le résidanat comme “cet horrible test qui définit votre avenir”. Gardez plutôt en tête l’idée que c’est un examen qui permet de clôturer des années de cursus, et de couronner les connaissances que vous avez acquises auprès des médecins et des résidents avec lesquels vous avez travaillé. Quand le jour du concours arrivera, vous ne pouvez rien faire d’autre qu’accepter que vous avez étudié autant que vous le pouviez et que vous ne pouvez donc que donner le meilleur de vous même.
5. Détendez vos muscles.
La relaxation musculaire progressive (RMP) est un moyen de contrecarrer la réaction combat-fuite, provoquée par le stress et l’anxiété. Pour pratiquer la RMP, commencez par appliquer délibérément une tension sur des groupes de muscles spécifiques, puis arrêtez la tension, afin de sentir le muscle se détendre et la tension se relâcher. Bien que la RMP nécessite de l’entraînement, une fois que vous aurez maîtrisé la technique, vous pourrez induire une relaxation musculaire lorsque vous sentirez la tension anxieuse s’installer.
6. Ecrivez vos inquiétudes.
Avant de passer vos examens, prenez le temps d’écrire vos pensées, vos sentiments et vos soucis concernant le test. Prenez 5 à 10 minutes pour le faire, et rédigez-les tous sur une feuille de papier. Bien que vous n’ayez pas forcément envie de vous attarder sur les pensées négatives, le fait de passer un peu de temps à le faire peut être bénéfique, et il est préférable de tout faire sortir maintenant plutôt que pendant le test.
Ces six conseils vous aideront, je l’espère, à gérer votre anxiété ou, du moins, à trouver un point de départ pour trouver des solutions. Enfin, si vous commencez à remarquer que votre anxiété devient trop difficile à gérer et qu’elle se répercute sur vous et vos résultats, demandez l’aide d’un professionnel. Il est toujours préférable de parler à un spécialiste plutôt que d’essayer de résoudre le problème par vous-même. Il pourra peut-être vous proposer des solutions que vous n’auriez pas pu trouver seul. N’oubliez pas que de nombreuses personnes sont affectées par l’anxiété liée aux examens, et qu’il n’y a pas lieu d’en avoir peur.